See also:
» 03.03.2010 - Cameroonian journos tortured
» 09.02.2010 - Two journalists arrested in Cameroon
» 18.11.2009 - Nigerian fishermen flee Bakassi Peninsula
» 16.10.2009 - Chad expels Cameroon editor
» 12.08.2009 - Cameroon’s Etinde permit gets possible farm-in deal
» 22.07.2009 - Four hostages freed in Cameroon
» 15.07.2009 - CPJ denounces death threats on journalist
» 15.06.2009 - UN to work Bakassi resettlement programme











China wholesale online through DHgate.com


Houlihan's coupons


Finn autentiske matoppskrifter fra hele verden på Verdensmat.no:
Gazpacho Børek Kartoffelsalat Taboulé Gulasj Albóndigas Cevapi Rougaille Japrak sarma Zwiebelbrot Klopse Giouvetsi Paella Pljeskavica Pica pau Pulpo a la gallega Flammkuchen Langosj Tapenade Chatsjapuri Pasulj Lassi Kartoffelpuffer Tortilla Raznjici Knödel Lentejas Bœuf bourguignon Korianderchutney Brenneslesuppe Proia Sæbsi kavurma Sardinske calamares


Autentiske matoppskrifter fra hele verden finner du på Verdensmat.no:
Réunion Portugal Aserbajdsjan Serbia Tyskland Seychellene Bosnia Spania Libanon Belgia India Kroatia Hellas Italia Ungarn Komorene Georgia Mauritius Østerrike Romania Frankrike


Cameroon
Politics

Upc : Le schisme permanent

afrol News / Mutations, 11 January - Depuis l’assassinat des héros fondateurs, le plus vieux parti politique camerounais n’a de cesse de se diviser sur les questions d’orientations ou de personnes, quand il ne s’agit pas d’intérêts égoïstes.

Le 9 décembre 1990, réunies au domicile de Dicka Akwa à Douala, des figures de l’Upc planchent sur la réorganisation, au Cameroun, du parti nationaliste, interdit d’activités depuis plus de trois décennies. Il y a là, des représentants de l’Upc-Manidem dirigée par Woungly Massaga depuis la France, le groupe des militants locaux, ainsi que des transfuges du Rdpc qui veulent retrouver leurs anciennes amours. Dicka Akwa, Anicet Ekane, Henriette Ekwe, Nkada Zogo, Augustin Frédéric Kodock, Joseph Sende, etc., décident de créer la Coordination des upécistes, avec une antenne à Douala et à Yaoundé.

Mais cette dynamique se fissure quelques semaines plus tard: Dicka Akwa et Kodock annoncent la création de l’Upc et préviennent qu’ils vont bientôt déposer un dossier auprès de l’administration pour la légalisation.

Déjà que les membres de l’Upc Manidem pensaient que la direction du parti devait rester celle de Paris, l’annonce de Kodock et Dicka finit de les couper définitivement de ces deux-là. Pendant ce temps, à Yaoundé, Joseph Sende est à la tête d’un groupe qui remet en cause le principe de la légalisation de l’Upc. Pour ce groupe, l’Upc existe depuis longtemps, elle n’a qu’à saisir la justice afin que cette dernière ordonne la reprise de ses activités. Une querelle envenime ainsi la renaissance du parti de Um Nyobè. En tout cas, Kodock ira déposer les statuts datant de 1952, au Minat, en vue de la légalisation du parti qui survient le 12 février 1991. Il existe désormais l’Upc de Ekane et celle de Dicka et Kodock.

Lorsque survient l’annonce de la tenue des premières élections législatives pluralistes en 1992, le groupe né de Kodock et Dicka, auquel s’était joint Ndeh Ntumazah, après le congrès de Nkongsamba, se déchire à son tour. Un bureau politique tenu le 11 février 1992 à Bonadouma Home, à Douala, divise les membres. Une partie, dirigée par Ndeh Ntumazah, Théodore Mayi Matip, Tchoumba Ngouankeu, rejoint la thèse de la majorité des partis de la Coordination de l’opposition, qui avait rejeté la tenue desdites élections.

La Coordination revendiquait la tenue d’une conférence nationale souveraine avant toute élection. De leur côté, Kodock et Dicka sont favorables à la participation de l’Upc aux élections législatives. Pour eux, la raison est la suivante: "l’Upc a connu des sacrifices, des morts, aujourd’hui qu’elle est sortie du maquis, elle n’a aucune raison de rester en dehors des centres de décision", clamait Augustin F. Kodock à l’époque.

Sur les 203 membres du comité directeur présents, 170 votent pour la participation aux élections. Ndeh Ntumazah, Mayi Matip et Tchoumba Ngouankeu demandent à ceux qui sont de leur avis de quitter la salle. L’Upc remportera 18 sièges à l’Assemblée nationale. En dehors de l’Upc-Manidem animée par Anicet Ekane, Ndeh Ntumazah et son groupe forment désormais une troisième faction face à Kodock.

En septembre 1992, une réunion du Bureau politique est programmée à Yaoundé. Elle prendra les journées des 4, 5, 6 et 7 septembre pour se tenir et rendre ses conclusions. Alors que Kodock entend annoncer à ses camarades qu’il veut faire une alliance avec le Rdpc au pouvoir, il assistera, silencieux, au plébiscite de Hogbè Nlend par le millier de militants présent.

Proposé par Nkada Zogo, Kodock ne dira ni oui ni non à sa candidature. Mais en fait, le principe même de la candidature repose sur une candidature à la candidature unique de l’opposition. Pendant que les partisans de Hogbè crient victoire, ceux de Kodock accusent le Secrétaire à l’organisation, Etienne Soman, d’avoir rempli la salle d’intrus, visiblement dans le but d’apporter un maximum de voix à Hogbè Nlend. La candidature du mathématicien est invalidée par l’administration, aidée par l’Assemblée nationale qui a voté un code électoral excluant tout candidat coupable de non séjour prolongé au Cameroun.

En réalité, Kodock n’a pas quitté sa logique d’alliance avec le Rdpc, ne sachant pas que dans le même temps, Hogbè Nlend envisageait sérieusement de faire équipe avec Bello Bouba Maigari, le candidat de l’Undp. Au cours d’une réunion du Bureau politique au Hilton Hôtel, Etienne Soman informe ses camarades de l’accord Bello Bouba-Hogbè Nlend. Il faut dire que la veille, Ndeh Ntumazah, Mayi Matip et Tchoumba Ngouankeu aurait signé, toujours au nom de l’Upc, une alliance avec le Sdf en vue de soutenir la candidature de John Fru Ndi.

Cette alliance, combattue par le groupe de Dicka et Kodock, conduit à l’exclusion des trois leaders, de l’Upc. Emmanuel Bityeki réfute la nouvelle alliance avec Bello. "Il estimait que si la nouvelle politique est de rester dans les centres de décision, il vaut mieux aller avec le Sdf, dont le candidat était donné gagnant de la présidentielle, que d’aller avec les héritiers d’Ahidjo", explique Adolphe Papy Ndoumbe, le responsable de la Communication et de la propagande de l’Upc, un proche de Kodock.


Flopée de Sg

Dès l’année 1993, beaucoup d’exilés sont rentrés. A Douala, Eugène Wonnyu anime une aile Upc menée par Henri Hogbè Nlend, et Mbome Bayack, celle de Ndeh Ntumazah. Un autre groupe dit "d’action pour le relèvement" est animé par les proches de Kodock, dont Adolphe Papy Ndoumbè. Ces trois ailes tentent de se ressouder et décident de créer une synergie sur le terrain. Elles constituent une équipe de 12 personnes, qui tentent de travailler sur le terrain.

En décembre 1993, un autre front se crée; Michel Ndoh et son groupe des rentrants d’exil organisent un congrès à Bafoussam. Il est interdit par les autorités. Tenaces, ils le tiennent quand même dans un espace privé et désignent Ndeh Ntumazah (quoique absent) président et Michel Ndoh, secrétaire général. Mais Ntumazah n’est pas content. Il organise, en février 1994, son congrès à lui, toujours à Bafoussam et se fait élire président du comité directeur et Marcel Yondo (ancien ministre des Finances de Ahidjo) est élu Secrétaire exécutif. Désormais donc, le pays compte l’Upc Manidem, l’Upc version Hogbè Nlend (peu active), l’Upc version Ndeh Ntumazah et l’Upc Kodock, présente à l’Assemblée nationale.

La flopée de secrétaires généraux embarrasse les Upécistes. Un congrès unitaire est souhaité, dès 1994. Mais c’est chaque "secrétaire général" qui veut le convoquer et l’organiser. Pendant ce temps, le groupe de Kodock connaît un nouveau schisme, à l’approche des premières municipales sous le multipartisme. La subvention destinée à l’Upc est perçue par le président du groupe parlementaire, Charles Oma Betoh, qui le redistribue aux députés, sans se référer à Kodock. Les 84 millions divisent désormais le Sg et ses députés.

Plus tard, l1 députés sur les 18 prononcent l’exclusion de Kodock et déclarent avoir pris en main les rênes du parti, en attendant la tenue d’un congrès. Ce groupe et les autres tendances, sauf le Manidem, se retrouvent du 13 au 16 septembre à Yaoundé pour un congrès unitaire, qui désigne de nouveau Ntumazah président et Michel Ndoh, secrétaire général. Quelques jours avant, Kodock qui renie toute légalité aux autres tendances, a tenu son congrès à Makak, qui le désigne secrétaire général et Feyou de Happy, président. C’est la naissance, pour l’administration, de l’Upc-K et l’Upc-N.

Les deux tendances évolueront parallèlement, jusqu’en 2002, lorsque le ministre de l’Administration territoriale de l’époque, Ferdinand Koungou Edima, décide de les forcer à présenter des listes consensuelles aux législatives. Après les élections gagnées seulement dans le Nyong et Kellé, les deux groupes ne se sont jamais retrouvés. Leur division continue, avec la convocation parallèle des congrès à Yaoundé en décembre 2006.

Le parti semble d’ailleurs se retrancher dans un seul espace, le pays Bassa tel que le confirment les grands rivaux de l’heure : Hogbè Nlend du pays Babimbi et Augustin Kodock du Nyong et Kellé. Cette tribalisation a commencé après le décès de Um Nyobè. Théodore Mayi Matip et certains de ses partisans déjà engagés dans une dynamique d’alliance avec Ahidjo, traitaient le groupe (le plus important) de Félix Moumié de "aile Bamiléké". C’est l’ère des "Matipistes" et des "Moumiéistes", encore appelés des "Jusqu’auboutistes".

Ensuite il y eut l’ère des "prosoviétiques" (avec les Woungly Massaga) et les "prochinois" (avec les Ossendé Afana). Néanmoins, ces personnalités sont d’accord sur la finalité de la lutte. C’est ainsi qu’ils créent un comité révolutionnaire dirigé par Ouandié Ernest, depuis Accra, avec les Nicanor Njawé, Abel Kingué, Ndongo Diyè, etc. après la mort de Moumié.

Mais Mayi Matip veut toujours son alliance avec Ahidjo, alors il engage les combattants restés au pays dans ce qu’il a appelé "réconciliation". Makanda Pouth, chef du maquis du pays Babimbi, rejette le projet. Mayi Matip ira vers Ahidjo sans lui, le 1er septembre 1966. Cette aile ne compte vraiment pas dans la lutte, car les autres grandes figures installées en France s’organisent malgré quelques divergences, jusqu’en 1982, lorsque Biya arrive au pouvoir. Woungly Massaga et bien d’autres proposent un soutien conditionné par : la libération des prisonniers politiques, la légalisation de l’Upc et l’instauration du multipartisme, l’amnistie générale, organisation d’élections libres.

Le même groupe propose à Biya de créer un autre parti politique et de quitter l’Unc. D’autres membres sont contre ce projet, notamment Same Mbongo et Anicet Ekane. Ils seront exclus du parti par Woungly Massaga. Rentrés au pays, ils ne se revendiqueront pas moins de l’Upc et participeront aux premières concertations pour la légalisation du parti.


- Create an e-mail alert for Cameroon news
- Create an e-mail alert for Politics news


 
    Printable version


On the Afrol News front page now

Rwanda
Rwanda succeeds including citizens in formal financial sector

afrol News - It is called "financial inclusion", and it is a key government policy in Rwanda. The goal is that, by 2020, 90 percent of the population is to have and actively use bank accounts. And in only four years, financial inclusion has doubled in Rwanda.

Famine warning: "South Sudan is imploding"

afrol News - The UN's humanitarian agencies now warn about a devastating famine in Sudan and especially in South Sudan, where the situation is said to be "imploding". Relief officials are appealing to donors to urgently fund life-saving activities in the two countries.
Guinea
Panic in West Africa after Ebola outbreak in Guinea

afrol News - Fear is spreading all over West Africa after the health ministry in Guinea confirmed the first Ebola outbreak in this part of Africa. According to official numbers, at least 86 are infected and 59 are dead as a result of this very contagious disease.
Ethiopia
Ethiopia tightens its already strict anti-gay laws

afrol News - It is already a crime being homosexual in Ethiopia, but parliament is now making sure the anti-gay laws will be applied in practical life. No pardoning of gays will be allowed in future, but activist fear this only is a signal of further repression being prepared.
Ethiopia
Ethiopia plans Africa's biggest dam

afrol News / Africa Renewal - Ethiopia's ambitious plan to build a US$ 4.2 billion dam in the Benishangul-Gumuz region, 40 km from its border with Sudan, is expected to provide 6,000 megawatts of electricity, enough for its population plus some excess it can sell to neighbouring countries.



front page | news | countries | archive | currencies | news alerts login | about afrol News | contact | advertise | español 

©  afrol News. Reproducing or buying afrol News' articles.

   You can contact us at mail@afrol.com