- Les malades contraints à des attentes d’un mois et à parcourir de longues distances. La longue file observée jeudi dernier au pavillon de neurologie de l’Hôpital central de Yaoundé, est une preuve que les neurologues de cette formation sanitaire sont fortement sollicités.
Ils ne sont que deux et les patients doivent attendre des jours durant avant d’être reçus. Comme pour ce vieil homme rencontré dans les couloirs de l’hôpital, l’attente s’avère parfois insupportable. "J’ai la maladie de parkinson. Chaque mois, je parts d’Okola pour l’Hôpital central où j’effectue un contrôle. Il arrive que je sois reçu après une semaine. Pendant ce temps, il faut se nourrir et trouver où dormir, c’est d’autant plus difficile que je n’ai pas de famille à Yaoundé", explique le patient.
La charte de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) stipule, entre autres choses, que les malades atteints de ce type d’affection aient la possibilité de consulter un spécialiste. Comme tous les autres malades d’ailleurs. Ceux-ci devront aussi avoir des soins et un soutien continus. A Yaoundé et ses environs, cette disposition n’est pas toujours respectée à cause de la pénurie de neurologues observée au sein des formations hospitalières de première catégorie. La situation est encore plus alarmante dans les hôpitaux de deuxième catégorie où on n’en trouve même pas.
A l’Ordre national des médecins, les responsables nouvellement installés estiment à dix, le nombre de neurologues inscrits à l’ordre, sur un total de 4500 médecins. Des chiffres qui viennent appuyer ceux du ministère camerounais de la Santé publique pour qui, le ratio national des médecins du Cameroun est d'un médecin pour 40 000 habitants, très loin du chiffre officiel d'un médecin pour 10 000 habitants que le gouvernement voudrait tout au moins atteindre, mais qui n'est déjà pas élogieux par rapport à d'autres pays.
Face à cette situation de crise de neurologues, dans les hôpitaux, les malades sont le plus souvent suivis par des médecins généralistes ou par des infirmières. Seulement de l’avis des médecins, avec l’arrivée du Vih/Sida, les maladies neurologiques se multiplient. Dans ces cas là, le traitement peut se compliquer mettant en péril la vie des patients. Pourtant Daniel Charles Ndo Belinga, neurologue et fondateur du Centre neurologique et médical, la seule formation privée du genre au Cameroun, explique que le Sida peut être détecté très tôt par le neurologue.
A l’ordre des médecins, il n’est pas possible d’avoir les statistiques sur le nombre exact de neurologues, toutes spécialités confondues. On déplore quand même la rareté des géronto-neurologues et des neuro-pédiatres. Pour être suivis, les malades font le pied de grue à l’Hôpital général où il y en a un seulement. "Depuis qu’il a cinq mois, mon enfant perd régulièrement connaissance. Pour retrouver sa santé, Il est suivi par le neuro-pédiatre. Je n’en ai pas trouvé dans les autres hôpitaux", explique Mme Mbock, une patiente rencontrée à l’Hôpital général.
Au-delà de la pénurie, le coût de la prise en charge des maladies neurologiques demeure également l’un des facteurs aggravant de cette pénurie. Un spécialiste rencontré reconnaît que le traitement est généralement long et coûteux. Dans les structures privées, la consultation revient à 10 000 Fcfa. Pour le reste des prestations, on peut se retrouver à des millions de francs Cfa. Ceci, étalé sur des années. Sur un autre plan, la qualité du matériel est à revoir dans la mesure où, dans cette spécialité comme dans plusieurs autres, il doit être performant et le moins destructeur possible car le système nerveux ne se régénère pas.
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